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La gatita Frida
10 janvier 2010

Les mères et leurs filles

vera_candida

"Quand on lui apprend qu'elle va mourir dans six mois, Vera Candida abandonne tout pour retourner à Vatapuna.
Elle sait qu'il lui faut retrouver la petite cabane au bord de la mer, s'asseoir sur le tabouret dehors et respirer l'odeur des jaracandas mêlée à celle, plus intime, plus vivante, si vivante qu'on en sent déjà poindre la fin, celle pourrissante et douce de l'iode qui sature l'atmosphère de Vatapuna.
"

Trois histoires de femmes libres et fortes. Trois générations qui feront l'expérience parfois amère de l'amour et du désir sans jamais perdre le goût de la vie. De Rose à Vera Candida en passant par Violette, elles semblent promises au même destin : charmer un homme, en devenir l'objet ou bien la proie, voire la victime.Puis enfanter une fille, l'adorer sans savoir vraiment la protéger, la perdre peut-être et mourir à Vatapuna. Seule Vera Candida tentera d'échapper à tout cela en fuyant Vatapuna. Mais lorsqu'elle pensera aux siens, elle sentira comme une "pointe lui traverser l'estomac"...

Un roman envoûtant. La langue de Véronique Ovaldé est pure, chantante, proche de celle du conte tout en y invitant des mots crus qui disent toute l'âpreté de la vie.

"Rose Bustamente, la grand-mère maternelle de Vera Candida, avant de devenir la meilleure pêcheuse de poissons volants de ce bout de mer, avait été la plus jolie pute de Vatapuna."

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Commentaires
C
ouh, ça me tente!!!
E
encore de la lecture!! bises! super article!
La gatita Frida
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La gatita Frida
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